Il était une fois, une petite fille qui vivait heureuse avec ses deux parents à New-York. Cette petite fille était la gamine la plus heureuse au monde, elle avait tout ce dont une enfant avait besoin, un toit, à manger, des jouets, une bonne éducation et principalement des parents qui l’adoraient plus que tout au monde et qui étaient fou amoureux l’un de l’autre. Malheureusement pour cette petite fille le bonheur dans cette petite famille ne dura pas longtemps. C’était l’été de ses neuf ans, bien qu’elle était encore assez jeune la petite fille comprenais déjà très bien ce qui se passait chez elle. Ses parents n’arrêtaient pas de se disputer. Toutes excuses étaient bonnes pour avoir une dispute et à chacune d’elle, la petite fille était triste et n’avait qu’une envie se cacher dans sa chambre car elle ne supportait pas les cris incessant de ses parents. La petite famille n’avait plus rien d’une famille heureuse et en moins de temps qu’il ne fallait pour dire « il était une fois » un divorce fut prononcé. La petite fille fut triste au début mais elle comprit bien vite que la séparation de ses parents était pour le meilleur. Elle n’aurait plus à supporter les disputes constantes de ses parents qu’elle aimait aussi bien l’un que l’autre. Cependant le divorce impliquait que la petite ne serait plus capable de vivre avec les deux, c’était ce qui la rendait le plus triste. Choisir entre son père et sa mère n’était pas chose facile à faire, elle les aimait tous les deux et tous les deux l’aimaient. Les parents ne savaient pas se mettre d’accord sur la garde de l’enfant donc ce fut le juge qui fit le choix à leur place.

« Story of my life. Salut moi c’est Arthémis Rhodes j’ai vingt-six ans mais ma vie n’a pas commencé aujourd’hui. Vous avez eu un aperçu laissé moi donc vous raconter la suite. »

J’ai vu le jour et j’ai grandi à New-York, du moins jusqu’à mes dix ans. J’avais eu une belle enfance jusqu’à ce que mes parents décident du jour au lendemain de faire de notre vie paisible un enfer sur terre. Ils n’arrêtaient pas de se disputer ce qui avait tendance à me rendre triste. Très vite leur divorce fut prononcé mais ils se disputaient encore pour ma garde. C’est le juge qui fit le choix de la garde après une enquête et c’est mon père qui eut ma garde. Après le divorce, mon père décida de quitter le pays avec moi. Il ne pouvait pas supporter d’être sur le même continent que la femme qui l’avait rendu longtemps heureux mais qui faisait maintenant son malheur. Je ne revis plus souvent ma mère sauf pendant les vacances quand je revenais de la Grèce pour passer du temps avec elle en Amérique. Pendant cinq ans je faisais des allers-retours pour voir ma mère le temps d’un été. Cela dura cinq ans car après ça je vins m’installer définitivement chez ma mère. Ce n’était pas un choix que nous avions à faire, c’était presque une obligation.

Si j’avais su que c’était la dernière fois que je verrais mon père avant de partir rejoindre ma mère, je ne serais jamais parti en vacances chez elle. Ne me comprenez pas mal, j’adore ma mère mais passer un peu plus de temps avec mon père avant sa mort m’aurait fait du bien, c’était si inattendu. J’avais quinze ans cet été là, j’étais chez ma mère depuis trois semaines environs. Mon père avait pour habitude de me téléphoner tous les jours. Quand il ne m’appela pas, je savais que quelque chose clochait. Il n’avait pas donné signe de vie depuis trois jours. J’expliquais la situation à ma mère, bien qu’ils ne s’entendaient plus l’un et l’autre elle se doutait elle aussi que quelque chose clochait ; elle avait passé une grande partie de sa vie avec cet homme et elle savait comment il était, j’étais la personne la plus précieuse à ses yeux et le fait qu’il ne me téléphone pas pour avoir de mes nouvelles étaient suspect, donc ma mère prit l’initiative de le contacter pour moi. J’étais au lit quand ma mère vint en larmes dans ma chambre, je ne savais pas ce qui se passait mais je craignais le pire. Elle me prit dans ses bras sans dire un mot, les larmes se mirent automatiquement à couler de mes yeux. A cet instant précis je savais ce qui se passait, elle n’avait pas eu besoin de me le dire je me doutais du pire. Le lendemain, ma mère et moi étions sur le premier vol pour la Grèce.

On avait à peine posé le pied sur le territoire grec, qu’on mit le cap vers l’hôpital d’Athènes. Mon père avait eu un accident de voiture et il était dans le coma, personnes ne savaient où me joindre (ma famille, les amis de mon père,…). Ils savaient que j’étais aux états-unis mais aucun ne connaissait le numéro de ma mère ou le mien, tout était sur le téléphone portable de mon père et l’objet avait été détruit dans l’accident. C’est la copine de mon père qui répondit au téléphone fixe de la maison lorsque ma mère appela mon père. C’est elle qui lui avait annoncé la mauvaise nouvelle. Sofia, c’était ça son nom, sortait avec mon père depuis seulement deux mois et ne savait pas où me joindre non plus, on n’était pas vraiment proche, on n’avait pas vraiment eu l’occasion d’apprendre à se connaitre. Mon père était dans le coma depuis cinq jours lorsqu’on arriva en Grèce et une semaine plus tard, il lâcha prise. Les médecins n’avaient pu rien faire pour lui. J’ai pleuré pendant des jours, ma mère aussi. Malgré leur divorce, elle l’avait vraiment aimé et sa mort l’avait affecté presque autant que moi. On resta en Grèce le temps d’assister aux funérailles puis je vis le pays natal de mon père pour la dernière fois et j’emménageais pour de bon chez ma mère à Greenwood.

Après le divorce elle était restée trois ans à New-York puis elle eut envie de changer d’air pour aller dans une ville plus calme que la grande pomme. Avec son déménagement vint aussi un nouvel homme, Micheal, il était vraiment sympa et je l’aimais bien. Micheal passait beaucoup de temps avec ma mère et moi quand je venais en vacances. J’avais seize ans lorsqu’ils se marièrent. Je n’avais pas de mal à l’accepter, il était comme un second père pour moi. Il m’a beaucoup aidé après la mort de mon père et je lui en suis vraiment reconnaissante. Après le mariage son fils Cameron vint s’installer avec nous. Je l’avais déjà rencontré quelques fois avant le mariage, on avait passé des week-ends ensemble avec nos deux parents pendants nos vacances avec nos parents. Il vivait d’abord avec sa mère mais lorsque celle-ci décida d’aller vivre en Australie pour son travail, Cameron préférait rester à Greenwood avec son père, car c’est dans cette ville qu’il était né et avait grandi. Il ne voulait pas abandonner ses amis et sa famille et principalement il ne voulait pas m’abandonner moi. Je m’explique.

Cameron et moi avions toujours été bons amis depuis que je venais rendre visite à ma mère à Greenwood, mais très vite cette amitié est devenue plus surtout depuis que je m’étais installée définitivement avec ma mère. Nos parents ne le savaient pas mais entre Cameron et moi il y avait une attirance presque incontrôlable. A chaque fois qu’on se retrouvait seul, on ne pouvait pas s’empêcher de flirter et un jour c’est parti loin mais on fut interrompu. Le jour du mariage de nos parents on partagea notre premier baiser. L’ambiance à la maison était assez intéressante. On faisait de notre mieux pour cacher la relation qu’on avait à nos parents, ce n’était pas évident mais on y arriva. Ca dura à peu près deux ans, sans que personnes ne sachent rien puis Cameron fut accepter dans une université à l’autre bout du pays et il dut partir. J’avais dix-huit ans, il en avait vingt. Lorsqu’il s’en alla j’en eu le cœur brisé mais je ne pouvais pas vraiment en parler à qui que ce soit. La veille de son départ, on coucha ensemble pour la première fois, c’était une façon de se dire au revoir et qu’on tenait vraiment l’un à l’autre. Il fut mon premier amour puis il dut partir. Lorsqu’il pouvait s’absenter de l’université pour venir à la maison je m’arrangeais pour m’absenter. Il ne venait pas souvent et je ne voulais pas le voir seulement un week-end pour devoir le voir partir à nouveau après. Lorsqu’il venait je trouvais une excuse pour rester sur le campus à Shevreport.

Après mes études, j’allai passer un an en Chine. Je m’y étais bien amusée et j’aurais aimé y rester plus longtemps mais ma vie à Greenwood me manquait, cela ne m’empêcha pas de revenir rendre visite à mes amis que je m’étais fait et à la famille qui m’avait accueilli chez eux. J’avais vingt-quatre ans à mon retour de Shanghai. Je suivi une formation pour devenir professeur et maintenant je suis professeur de langues étrangères au lycée de Greenwood depuis presque deux ans et à côté je me consacre aussi à l’écriture car j’adore ça.