« Je suis maître de mon destin, capitaine de mon âme. »
Je m'appelle Kassy Sarah Caldwell, et à cette époque j'avais 22 ans, née à Sydney le 23 juin 1988. Malheureusement pour moi j'étais bisexuelle et célibataire mais mon coeur n'était plus à prendre car j'étais éperdument amoureuse du seul homme que j'ai jamais vraiment aimé. Il n'empêche que malgré le fait que je l'aimais tant il m'arrivait de m'amuser avec d'autres mec pour tenter d'oublier Mathias après notre rupture, jamais rien de bien sérieux il faut avouer que même une femme à des besoins par moment et moi bah j'étais plutôt délurée, loin d'être coincé. Il faut aussi avouer qu'on a qu'une vie et que même si j'étais une fille qui avait de bonne notes cela ne m'empêchais pas de boire, fumer et faire la fête. Il m'arrivait aussi facilement de me faire des amis car j'étais très ouverte d'esprit et sociable à une époque mais après ma rupture enfin pas directement après car après ça j'étais plus morte qu'autre chose je me renfermais un peu sur moi et me faire des amis n'était plus ma priorité, j'étais devenu sadique par moment avec certaines personnes qui pouvaient me taper sur le système. J'avais décidé de faire des études de Médecine à l'Université de Murdoch. A cette époque là j'étais en 4e année et j'étais partie pour bien finir ma scolarité et devenir un brillant médecin. Dans le groupe des Neutrals


« Le cœur a ses raisons, que les raisons ignorent. »
J'ai profondément aimé Julian comme j'avais jamais aimé personne avant et ça pendant longtemps. Je l'aimais depuis notre première rencontre, il nous aura fallu 1 an de fréquentation pour qu'on finisse par ce mettre ensemble, on était ensemble dans la même classe au lycée et on se fréquentait beaucoup, ce qui n'était pas pour me déplaire. Je savourais chaque instant passé avec lui avant qu'on se mette ensemble et savourais chaque instant après qu'on se mette ensemble. J'étais heureuse à ses côtés, c'était le cas de le dire. L'idylle ne dura malheureusement que 6 petit mois. Tout aurait pu être différent on aurait pu encore être ensemble si je n'avais pas fait l'erreur de croire aux mensonges de son frère jumeau un soir que Julian ramenait sa meilleure amie à la maison. J'ai cru comme une gamine que Daemen m'aimait et donc j'ai couché avec lui, je m'en mords encore les doigts aujourd'hui. Julian nous aura attrapé et ce n'est pas le fait qu'il soit au courant qui me fait regretter mais bien le fait que j'ai été assez naïve pour croire Daemen et de coucher avec lui. Je remonterais volontiers le temps pour effacer ça mais rien n'y fait j'ai du vivre avec. J'ai perdu le seul homme que j'aimais, bah oui après ce que j'ai fait il n'a plus voulu me parler à sa place j'aurais fait de même. Le plus dure après notre rupture c'était le fait de le voir tous les jours en classe sans pouvoir lui parler, il m'évitait comme la peste. Avec le temps je me suis faite à l'idée de son silence même si au fond de moi mon seul souhait était de lui reparler. Plus les mois passèrent, plus il me manquait je ne trouvais qu'une solution pour tenter de l'oublier. J'allais m'amuser avec d'autres, mecs et meufs j'étais jeune et tant qu'à faire vu que le seul homme que j'aimais ne voulait plus me voir en image je devais l'oublier à mon tour. Malheureusement quelque soit la personne avec qui je passais mes nuits je n'arrivais pas à l'oublier, il fallait que je lui reparle que je me fasse pardonner à n'importe quel prix car il est le seul que j'aime.

« Julian je, Je sais que tu t'en fous maintenant mais je tiens à te dire que tu es le seul homme que j'aime, te perdre est la pire chose qui me soit jamais arrivé. Si je pouvais remonter le temps je le ferais car depuis le jour où tu m'as quitté je ne vit plus, mon coeur bat, mon corps répond aux besoins quotidien de la vie mais à l'intérieur de moi je suis morte car tu n'es plus là. Je préférerais encore mourir plutôt que de savoir que jamais je ne pourrais être à tes côtés. Je sais qu'il faut du temps pour me pardonner mais pense à notre amour je sais qu'au fond de toi tu trouveras un jour la force pour me pardonner car notre amour est plus fort que tout. J'attendrais le temps qu'il faudra, que ce soir 1 jour où 1 siècle car mon coeur n'appartient à personne d'autre que toi. »


« Mon histoire, est mienne, mon histoire est belle, parce qu'elle est la tienne. »
Tout histoire à un commencement et la mienne commence le jour où mes parents se sont retrouvé accidentellement dans une bibliothèque un soir d'orage. Mon père que je n'ai jamais connu d'ailleurs pour je ne sais trop quel raison et ma mère qui m'aura aimé de tout son coeur jusqu'à sa mort il a 10 ans donc quand j'avais 12 ans, c'était malencontreusement retrouvé enfermé dans la bibliothèque de leur lycée le soir d'un terrible orage. Allez savoir pourquoi ils ont décidé de s'envoyer en l'air ce jour là. Enfin soit, tout ça pour dire que ce soir là ils m'ont confectionnée, vous savez comment ça fonctionne non ? Maman et papa se donne un bisou et 9 mois plus tard une cigogne vient déposer le joli bébé devant la porte. Bien sur ça se passe pas comme ça tout le monde, enfin les adolescents en tout cas le savent mais pour préserver les âmes sensibles je vais vous éviter les détails de l'accouplement on est pas dans un cours de bio à ce que je sache. Bref !

Avant même que je naisse mon père quitta ma mère ce qui fait que je l'ai jamais connu, ma mère ne parlait jamais de lui et d'un côté je m'en foutais un peu, je ne voulais rien savoir d'un mec qui assumait pas ses couilles après les erreurs qu'il faisait. Ma mère était donc seule à s'occuper de moi, mais heureusement elle était aidée par sa grande soeur et sa mère, car oui ma mère n'avait que 17 ans quand elle tomba enceinte de moi. Même si au début ma mère n'était pas douée avec les enfants elle faisait de son mieux avec moi et je lui en serais toujours reconnaissante.

Ensuite vint l'époque de la petite école, rien de bien spéciale jusque là tout était normal. Normal jusqu'à ce que j'ai 12 ans, ma mère eu un accident tragique. Je dormais chez ma tante cette nuit là car ma mère travaillait tard ce soir là. Elle ne rentra pas de la nuit et ce n'est que le lendemain qu'on m'annonça que Maman ne reviendrait pas. Bien sur j'étais choquée, je pleurais toutes les larmes de mon corps, ce jour là je n'étais pas obligée d'aller à l'école ainsi que le reste de la semaine. C'est ma tante qui continua à s'occuper de moi avec son fiancé qui était devenu un père pour moi.

A 15 ans je rencontrais pour la première fois Mathias au lycée, on était dans la même classe et on se fréquentait ce n'est que un an plus tard qu'on eu enfin le courage de s'avouer nos sentiments. Si j'avais su à cette époque que j'allais le tromper et qui plus est avec son propre jumeau je n'y aurais pas cru moi même car je l'aimais, je l'aime d'un amour sans pareil. Mais voilà ce qui devait arriva, un soir de débauche entre pote la meilleure amie de Julian était ivre morte et lui en bon pote la raccompagna chez elle pour ne pas qu'elle soit dans la merde par la suite. C'est à ce moment là que Daemen le frère jumeau de mon petit ami fit son approche, me séduisant, me disant qu'il m'aimait, il avait l'air si convaincant et moi j'étais si naïve et puis qui ne craquerait pas pour un Badboy qui vous fait une déclaration d'amour. Je ne résistais pas plus longtemps à l'appel du danger, c'est avec lui et dans son lit que je terminais la soirée pendant que mon petit copain était lui occupé à ramener sa meilleure amie à la maison. Si j'étais prise par le remord sur l'instant même ? Je dois avouer que non mais une fois finit je me rendais compte de la connerie que j'avais fait, j'aimais Julian et je venais de le tromper avec son parfait sosie diabolique. Après coup Daemen eu un sourire moqueur au visage quand on entendit la voix de Julian résonner dans la maison. Ce salaud c'était servie de moi, il c'était servie de moi pour faire du mal à son frère il n’eut aucune scrupule à me dire qu'il ne m'aimait pas et que j'étais un bon jouet. Je me sentais si mal de plus que Julian venait d'entrer dans la chambre, je ne savais plus où me mettre. Son regard passa de moi à son frère puis il s'en alla sans un mot. Je l'avais blessé je le savais je me sentais comme la pire des garces. En vitesse je me rhabillais. Je n'avais plus ma place dans ce lit il fallait que je me fasse pardonner mais sur l'instant je n'osais rien dire. Les larmes aux yeux je m'enfuyais de la maison croisant celui que j'aimais à la sortie, je n'osais pas m'arrêter car j'avais peur de ce qu'il pouvait bien me dire. Je parti de cette maison où plus jamais je ne serais la bienvenue. Les semaines et les mois passèrent où j'étais obligée de le voir chaque jour étant dans la même classe que lui. Le voir sans pouvoir lui parler ni le toucher était insupportable je m'enfermais dans ma chambre chaque soir pour pleurer toutes les larmes de mon corps. Heureusement pour moi le mari de ma tante eu une promotion et on déménagea à Perth 1 an après ma rupture avec Mathias. Je tentais toujours d'oublier Julian mais rien n'y faisait je pensais toujours à lui, je voulais le revoir, le toucher, le sentir, être dans ses bras. Mon seul moyen pour l'oublier était de passer à quelqu'un d'autre mais quelque soit le mec ou la meuf avec qui j'étais ça ne durait pas bien longtemps car Julian hantait toutes mes pensés.

Niveau étude, même en ayant le coeur brisé je me donnais à fond pour rendre le rêve de ma mère réel. Elle voulait que sa fille devienne une brillante chirurgienne et c'est pour cela que je faisais tout pour avoir les meilleurs notes à l'école et obtenir une pleine bourse à l'université de Murdoch. Hélas on aurait dit que le destin n'était pas de mon côté car à mon premier cours Julian était assis un rang plus haut que moi dans l'amphi. Chance ou Malchance ? Seul l'avenir nous le dira... Quatre ans que je suis en étude de médecine et que je tente de reparler avec lui mais rien n'y fait il ne veut toujours pas me pardonner. Je l'aime de tout mon coeur et j'attendrais le temps qu'il faudra pour qu'il me pardonne car je n'envisage ma vie avec personne d'autre que lui.